 
          
            Conclusion
          
        
        
          Nous avons pu établir qu’un des principaux mécanisme d’adaptation aux traitement
        
        
          anti-E était médié par l’activation de la voie PI3Kinase/AKT/mTor. L’activation de
        
        
          cette voie se définissant par une mutation activatrice de la PI3K, AKT ou une perte
        
        
          de fonction de PTEN ou TSC1/TSC2.
        
        
          Il est actuellement développé des agents thérapeutiques qui ont la capacité d’inhiber
        
        
          les différentes protéines constituant cette voie. Certains d’entre eux ont démontré
        
        
          leur efficacité comme les inhibiteurs de mTOR et notamment l’EVE, d’autres ont des
        
        
          résultats encourageant comme les inhibiteurs de la PI3 K et tout particulièrement le
        
        
          Buparsilib.
        
        
          Les résultats des études cliniques nous démontrent cependant que les inhibiteurs de
        
        
          mTOR ne sont actifs qu’après une exposition au préalable aux agents anti-E
        
        
          expliquant l’étude négative Horizon. Quand aux inhibiteurs de la PI3K, le statut
        
        
          d’activation de cette voie ne doit pas être déterminé sur la tumeur primitive mais au
        
        
          moment de l’évolution métastatique après que la tumeur s’est adaptée au traitement
        
        
          (sélection par le traitement) soit en réalisant une étude sur un site métastatique ou
        
        
          bien par l’étude de ADN circulant.
        
        
          Ces approches devront être validées par des études prospectives.
        
        
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