 
          
            
              Le
            
          
        
        
          12T
        
        
          
            
              choix du traitement systémique.
            
          
        
        
          Il va bien évidemment dépendre essentiellement du sous-type
        
        
          de la tumeur en immunohistochimie. C’est incontestablement pour les tumeurs HER2+, qu’il existe le
        
        
          moins de débat. L’association T axane (Docétaxel) + double thérapie anti-HER2 (Trastuzumab et
        
        
          Pertuzumab) a fait la preuve de sa supériorité en termes de survie sans progression, mais aussi de
        
        
          réponse objective et de Survie Globale (SG). Les autres options, notamment hormonothérapie +
        
        
          traitement anti-HER2 doivent être réservées à des situations cliniques exceptionnelles. Une
        
        
          chimiothérapie est à ce jour, la seule possibilité thérapeutique en cas de tumeur triple négative mais
        
        
          le choix du protocole « optimal » fait débat (anthracycline + alkylant, taxane + anthracycline, taxane
        
        
          + bévacizumab…… ?). L’un des éléments de la réflexion pourrait être la perspective ou non de
        
        
          traitement loco-régional des métastases selon le statut poly- ou oligo- métastatique. Sauf « crises
        
        
          viscérales », l’hormonothérapie et non une chimiothérapie reste l’option thérapeutique à privilégier
        
        
          pour les tumeurs RH+ et HER2-. Nous verrons que chez la femme ménopausée, la place encrée
        
        
          depuis environ 15 ans des anti-aromatases est (ou pourrait être dans un avenir proche)
        
        
          potentiellement détrônée par le Faslodex seul ou en association avec un AI ou par l’association AI +
        
        
          inhibiteur de CDK4-6 (Palbociclib).
        
        
          12T
        
        
          
            
              Le traitement loco-régional de la tumeur primitive
            
          
        
        
          . Nous disposons essentiellement d’études
        
        
          cliniques rétrospectives ou d’études de cohortes, comportant de nombreux biais, comparant
        
        
          traitement systémique seul +/- traitement loco-régional. Deux études prospectives (Indienne et
        
        
          Turque) ont été rapportées mais mal construites sur le plan méthodologique et n’apportent donc pas
        
        
          plus de réponses aux questions. Enfin, une étude de l’ECOG est en cours. Tenant compte de ces
        
        
          études, la chirurgie (+/- RTE) de la TP améliore positivement la SG de 30 à 50%. Toutefois, le
        
        
          caractère rétrospectif ne permet pas de dire si l’amélioration est le fait du geste chirurgical ou si elle
        
        
          ne témoigne que d’une sélection des patientes de meilleur pronostic à qui l’on a proposé la chirurgie.
        
        
          Cette dernière réduit incontestablement les risques d’évolutivité locale pouvant parfois altérée
        
        
          considérablement la qualité de vie des patientes. Le sous groupe de patientes qui en tirerait le plus
        
        
          d’avantage n’est pas défini. Les « nouveaux » traitements systémiques plus efficaces (en particulier
        
        
          pour les tumeurs HER2+ et à moindre degré RH+/HER2-) relancent plus que jamais le débat. Les
        
        
          mécanismes biologiques selon lesquels la TP favoriserait ou au contraire réduirait le développement
        
        
          des métastases (par le biais de la sécrétion de facteurs pro- ou anti-angiogéniques, de facteurs
        
        
          favorisant ou pas l’immunité anti-tumorale et le largage de cellules tumorales circulantes) restent
        
        
          très débattus. Cependant, le fait que les études rétrospectives n’aient pas montré d’effet délétère en
        
        
          termes de SG de la chirurgie, ne renforce pas certaines théories physiopathologiques.
        
        
          12T
        
        
          
            
              Le traitement loco-régional des métastases.
            
          
        
        
          La sous population de patientes qui peut en bénéficier
        
        
          le plus en terme de survie (sans progression et/ou globale) n’est pas identifiée. Toutefois, il semble