 
          
            CONCLUSION
          
        
        
          L’imagerie tient une place importante dans la prise en charge des cancers du sein localement évolués devant
        
        
          bénéficier d’une chimiothérapie néo-adjuvante. Le bilan conventionnel mammo-échographique reste d’actualité
        
        
          en association possible avec l’IRM mammaire en respectant scrupuleusement les recommandations de
        
        
          l’EUSOMA [1] publiées en mai 2010 qui sont les suivantes :
        
        
          •
        
        
          L’IRM peut être indiquée pour les patientes présentant un cancer potentiellement opérable à la
        
        
          condition que l’évaluation par IRM pré-thérapeutique ne retarde pas la mise en route du traitement.
        
        
          •
        
        
          Les mensurations doivent être effectuées selon les critères WHO ou RECIST.
        
        
          •
        
        
          L’interprétation doit être faite avec précaution en cas d’utilisation de taxanes ou de bevacizumab.
        
        
          •
        
        
          Pour toute prise de contraste préopératoire pouvant modifier le staging, une preuve histologique doit
        
        
          être apportée (accès aise a la biopsie sous IRM).
        
        
          Des recommandations plus récentes d’un groupe de travail international oncologique sont cependant beaucoup
        
        
          plus circonspectes sur la place de l’IRM et signale son utilité potentielle dans le staging initial mais note « qu’il
        
        
          n’y a actuellement aucune donnée clinique permettant d’inciter ou de refuser la réalisation d’IRM
        
        
          systématique » et notamment dans l’évaluation au cours du traitement. (14).