L'activité Physique
Un couteau Suisse à l'époque de la médecine personnalisée
Francois Eisinger dans le cadre d’un partenariat Institut Paoli-Calmettes-Institut des Sciences du
Mouvement – AMU - Roche
La lutte contre le cancer dans une vision globale (« Cancer Control ») utilise de nombreux outils.
Le découpage selon le moment de l’intervention permet de distinguer l’avant diagnostic (prévention,
dépistage), pendant (soins) et l’après (réinsertion réhabilitation).
Une autre classification repose sur la responsabilité et l’expertise partagée entre différents acteurs
que sont les médecins, les patients, l’entourage, les institutions et des acteurs associés que sont les
kinésithérapeutes, les psychologues…
L’activité physique se caractérise par la multiplicité des moments où elle peut intervenir :
Avant comme outil de prévention (réduction de risques)
Pendant comme traitement adjuvant visant à augmenter l’efficacité des traitements, comme
soins de support pour aider à limiter les effets secondaires voire comme prise en charge
psychologique (estime de soi)
Après comme outil de réappropriation de son corps et pour réduire le risque de second
cancer
Outre la multiplicité des moments où elle peut agir on note une multiplicité des acteurs pouvant être
impliqués (les médecins pour juger de la faisabilité et de l’utilité), des personnes e
l
les
-
mêmes
(« empowerment ») et des professionnels de l’activité physique.
Les cibles sont multiples : hommes, femmes, jeunes, vieux, et de nombreux types de cancer pour ne
pas dire tous.
Enfin
,
il existe une complexité importante au niveau causal avec une interaction entre régime,
activité physique, contrôle pondéral, psychisme et intégration sociale et une complexité d’impact
cancérologique, cardio-vasculaire, diabéto-endocrinologique, locomoteur et psychique
.