et
LST
score
. Il a obtenu l’AMM aux Etats-Unis et en UE comme test compagnon de l’un
des iPARP (niraparib) dans le traitement du cancer de l’ovaire. Il sera
vraisemblablement utilisé de même façon dans les essais cliniques des iPARP dans le
CSTN et comme test prédictif de la réponse aux sels de platine
-
HRD Gene Signature
: 230 gènes sélectionnés par analyse du transcriptome des lignées
cellulaires ; capable de prédire la sensibilité aux iPARP in vitro et le pronostic après un
traitement génotoxique in vivo
P
16
-
DDR Deficiency Gene Signature
: 44 gènes sélectionnés par analyse du transcriptome
des pts souffrant de l’anémie de Fanconi ; validé sur 394 pts porteuses de cancer du
sein traités par FEC néoadjuvant ou adjuvant ; capable de prédire la réponse au FEC
néoadjuvant et la survie sans rechute à 5 ans après FEC adjuvant
P
17
-
Allelic-Imbalanced Copy-Number Alterations (AiCNA) +/- gène HORMAD1
: AiCNA est
dérivé des analyses génomiques par ‘
SNP arrays
’; corrèle avec l’expression du gène
HORMAD1 ; les deux paramètres ont montré la capacité prédictive de réponse aux sels
de platine d’environ 250 CSTN répartis dans 3 cohortes cliniques, y compris celle de
PrECOG 01015
P
13
-
BRCA-like
P
CGH
P
Status
: déterminé par usage de ‘
CGH arrays’
; les profils
CGH
ont été
classifiés en BRCA1-like, BRCA2-like et non-BRCA ; les profils BRCA1- et BRCA2-like ont
la capacité prédictive de réponse des CSTN au cyclophosphamide-thiotépa-
carboplatine adjuvant
P
18
U
Tests de l’activation de la voie de signalisation du récepteur aux androgènes (RA)
Parmi les sous-types du CSTN récemment reconnus grâce à l’analyse du transcriptome, le
sous-type
« Luminal Androgen Receptor (LAR) »
, auquel appartiennent 10-15% des CSTN, devrait
être reconnu assez rapidement comme une entité particulière.
P
19
P
Il est caractérisé par la
surexpression du RA et/ou par la suractivation des voies de sa signalisation. Ce sous-type est
sensible au traitement anti-androgénique, mais résistant à la chimiothérapie génotoxique et avec
une forte tendance de rechute locale.
P
2,20
P
Les tests actuellement utilisés pour reconnaitre ce sous-
type sont basés sur la détection du RA par l’IHC
P
21
P
, dans laquelle plusieurs éléments sont en cours
de standardisation (notamment le choix d’anticorps et du seuil de positivité). Il est à noter que les
CSTN (primitifs ou métastatiques) autres que du sous-type LAR peuvent aussi répondre aux anti-
androgènes
P
22
P
et des signatures génomiques en développement semblent capables de prédire
cette réponse mieux que la simple expression du RA.
P
23
P
U
Tests de l’activation du système immunitaire
Etant reconnue comme l’un des éléments cruciaux qui influencent la progression de la
maladie cancéreuse, l’activation du système immunitaire, sur le site tumoral et/ou systémique fait
aujourd’hui le sujet du développement des nombreux outils dans le but de servir comme tests
théranostiques pour les immunothérapies. Il existe 2 types principaux de ces tests : l’IHC pour
l’évaluation de la composition et de l’état d’activation des lymphocytes infiltrant la tumeur
(
Tumor-Infiltrating Lymphocytes, TILs
) et les signatures génomiques dites ‘immunes’. Le seul test
qui a récemment obtenu l’AMM aux Etats-Unis est le
PD-L1 IHC 22C3 pharmDx
(Dako), qui détecte
l’expression tumorale de PD-L1, l’une des molécules régulatrices de la réponse immune sur le site
tumoral. Ce test est autorisé comme le test compagnon du pembrolizumab (Keytruda®) dans le
cancer pulmonaire métastatique non à petites cellules, néanmoins le rôle de l’axe PD-1/PD-L1
pour le CSTN-m n’est pas encore défini et principalement pour cette raison les tests l’évaluant ne
sont pas encore autorisés en pratique clinique.