 
          patientes ménopausées en situation adjuvante, mais cette possible indication
        
        
          des inhibiteurs de la résorption osseuse n’est pas encore reconnue. Une
        
        
          méta-analyse à l’échelle individuelle conduite par le «Early Breast Cancer
        
        
          Trials Collaborative Group (EBCTCG)» a analysé les données de plus de
        
        
          18.000 femmes incluses dans 26 essais randomisés ayant testé un
        
        
          bisphosphonate en situation adjuvante. Dans la population globale, la prise
        
        
          de bisphosphonates réduisait significativement l’incidence de métastases
        
        
          osseuses. Chez les patientes ménopausées, l’efficacité de ces
        
        
          bisphosphonates en situation adjuvante paraît particulièrement remarquable,
        
        
          permettant aussi une prolongation significative de la survie. Toujours en
        
        
          situation adjuvante, il a été très récemment rapporté que le dénosumab
        
        
          prolongeait la survie sans progression, suggérant que cet effet bénéfique est
        
        
          une caractéristique générale des thérapeutiques anti-résorptives.